l'accueil de iona

- Toujours aucune de nouvelle de la vallée des morts, reine ?
Le banquet est prêt, nos meilleurs artistes appelés et le peuple vetu par nos soin de beaux apparats pour l'occasion
Si vos sources sont sures, les morts vivants seront accueillis avec beaucoup d'honneur dans votre demeure quand ils viendront vous donner la clé de leur crypte.
- Ne m'agace pas !
- Reine...
- Veille à ce que tout soit prêt pour demain aussi, et pour les jours suivants..
- Reine je vous ai connu plus farouche : Une telle attente de votre part me surprend !



Main sure, lame d'argent bien affutée, sifflement du metal contre le fourreau, pied feme, demi tour, bras agile et esprit vif
En une fraction de seconde la tête du malheureux conseiller fut tranchée


- Te voilà encore surpris !

Les gardes regardaient leur reine avec respect et pas le moindre souffle ne fut entendu dans la piece
La reine accompagnée de ses 2 meilleurs gardes inspectait son empire : tout devait être prêt !
La tour nord donna par 2 fois de la corne : Un visiteur approchait.
La reine d'un pas rapide se dirigea vers le rempart Nord.
Un seul visiteur... L'éclaireur sans doute...

Le cavalier était drapé d'un grand voile noir qui se fondait avec sa magnifique monture.
Seul les yeux de son cheval étaient visibles.
Sa main droite recouverte d'un gant noir tenait une bride au bout de laquelle marchait un magnfique chaval blanc
A son approche, les deux gardes se placèrent un pas en avant de leur reine. La main sur leur lame.
Le cavalier stoppa sa monture. Les bruits de la fôret se firent entendre : Le ruisseau qui coulait plus bas, les oiseaux, le vent dans les arbres
Ces quelques instants parurent interminables à la reine. Sans un cris de douleur les deux gardes s'effondrèrent au sol. Leurs yeux étaient rouges et leur visage rempli d'effroi

- Dame Iona : Montez sur ce cheval ou disparraissez à jamais.

La reine compris que toute discussion serait une offense. Elle s'éxécuta

- Mon âme est votre !

Le voyage dura plus de 3 jours. La reine n'éprouva aucune envie de dormir ni de manger. Son esprit semblait hypnotisé par le paysage qui défilait. Pour la première fois de sa vie, elle ne pensait à rien.
Elle reconnu la citadelle des morts vivants. La porte principale était grande ouverte. Les lieux baigneaient dans un brouillard épais. Le cavalier stoppa sa monture, se retourna vers la reine pendant quelques instants et reparti sans mot dire au grand galop.
La reine se trouvait seule. La deuxième porte de la citée venait de s'ouvrir et la reine compris qu'elle devait s'avancer dans ce sanctuaire où elle n'avait encore jamais mis les pieds.
Alors que la reine avançaient avec toute la dignité qu'inspirait cet accueil, deux rangées de treize silhouettes s'approchèrent pour former un chemin à la reine.
Chaque ombre possédait des yeux rouges lumineux qui fendaient le brouillard
HRP :On aurait dit une piste d'atterissage pour un boing 747... Désolé j'ai pas pu m'empecher
Ses pensées etaient entièrement brouillées. Elle n'avait plus aucun contrôle de sa personnne. Alors qu'elle s'arreta de marcher, elle se trouva à 2 pas d'un imposant trône sur lequel statuait le chef WinnieThe Pooh
La reine leva sa tete et ses yeux fixèrent la nuit qui drappait le visage du chef.
Son esprit lui donnait la sensation de tomber d'une falaise sans fin. Des bruits raisonnaient dans son être : elle entendait ses premiers pleurs, ses premiers cris de joie et de rage. L'émotion fut si intense que la reine s'évanouit
La vision de la reine était trouble.

- Bienvenu parmi nous Iona, ton âme ta quitté tout à l'heure et tu es des notres.

on fit boire un breuvage à la reine qui se senti de suite beaucoup mieux

- C'est un petit verre de TGV : ça vous donne une peche !

Iona se trouvait dans une taverne, elle entendait des rires, de chants et le bruits des verres qui s'entrechoque
Iona faisait partie des NOS

Encore toute abassourdie de ce qui lui était arrivée, Iona mit quelques temps à réaliser où elle était, et jeta un regard hagard autour d'elle, le posant sur mangeclous qui la regardait, attendant sans doute de voir sa réaction.
Encore gauche, elle tituba dans la salle et se cogna à un banc.
Mi-surprise, mi-heureuse, elle se rendit compte que cela ne lui faisait nullement mal.
Elle était bien devenue une Naze Goule, insensible à la peur comme à la douleur.
Elle resta immobile quelques instants pour s'habituer à sa nouvelle condition, et aux nouvelles demandes qui y étaient liées. Comme la faim. Une terrible faim, comme si elle n'avait pas manger depuis des millénaires.
Elle regarda avidement autour d'elle et jeta son dévolu sur un petit zombie assis à une table, sirotant un verre de sang.
Elle arracha la créature de son siège d'une main, et de l'autre saisi le gobelet et but de grandes goulées. Peu rassasiée, elle se rendit compte que Mangeclous lui tendait un autre verre de TGV avec un sourire presque amical - pour une goule. Ce liquide bu, elle pu enfin se calmer, et lâcher le zombie qui se tortillait au bout de son bras.
Elle regarda son corps.
A première vue, on croirait que rien n'avait changer. Tout était intact.
Mais elle remarqua vite que là où elle s'était cognée, sa peau s'était un peu déchirée, comme du papier peint, et laissait voir un peu de chair morte.
Elle compris alors que si elle ne ressentait plus la douleur, les meurtrissures de son corps resteraient autant de témoins de ses combats - ou beuveries.
Tel était le prix à payer. L'éternité contre un peu de beauté, de cette beauté dont elle était si fier.
Bah! Cela devait pouvoir s'arranger.
Et avec quelques étoffes, l'on pourrait aisément dissimuler les blessures. Il faudrait juste préserver le visage.
Elle araisonna alors un autre zombie dont la tenue lui avait plû. Elle enfila sa grande robe noire à capuche, et passa par dessus son ceinturon de cuir où était attachée sa lame.
Enfin prête, elle se tourna vers ses nouveaux condisciples, les Nazes Goules, et s'inclina devant eux.

Merci de m'avoir ainsi acceptée parmi vous!

<PS HRP: désolée si je parle pas beaucoup, je commence mes révisions pour mes exams universitaires.>