Scrat & Iona

Par une nuit sans lune, Scrat, l’écureuil le plus vieux du monde cherchait désespérément son gland égaré depuis la fonte des glaces. Il avait parcouru la terre entière, questionné les dieux par des nuits d’orages et suppliés les enfers lors des grands cataclysmes, aucune réponse ne lui était parvenue. Le petit Scrat s’était donc lancé dans les sciences, et avait calculé avec précision le trajet que son gland avait du faire depuis qu’il l’avait perdu.
Tous ses calculs se recoupaient, LE gland devait être ici, dans cette forêt opaque. L’écureuil était parti immédiatement et n’avait qu’une dizaine d’années à arriver.
Il se rapprochait de l’objet de sa quête, il le sentait. Son odorat ne l’avait jamais trompé, et ce n’est pas quelques hululements sinistres qui allaient le détourner de sa voie.
Soudain, Scrat s’arrêta. Ca y était. L’objet de tous ses désirs, de ses rêves les plus fous se tenait devant lui, avec arrogance. Son gland, son très cher gland était enfin à portée de main !
Il tendit doucement la patte, effrayé que ce ne fut à nouveau qu’un rêve, mais non ! il le touchait, c’en était fini de ces années d’errance ! Il avait atteint son but.
L’écureuil n’en pouvait plus de bonheur, son cœur faisait des bonds dans sa poitrine résonnant dans toute la forêt.
Mais était-ce son cœur ?
Scrat n’eut pas le temps de réaliser son erreur qu’un gros pied (sale, en plus !) s’abattit sur le joyau et l’emmena entre ses orteils. Tétanisé par la stupeur, l’écureuil ne pu éviter le pied suivant qui l’écrasa et l’enfonçant de 5 centimètres dans la terre meuble, alors que son trésor s’en allait inexorablement.

*****

Une nuit sans lune comme Iona les aimait. Elle se reposait dans son palanquin, se rappelant toutes les étapes qui avaient jalonné sa vie, son accession au pouvoir, son adhésion au zhentarim, son développement de la Ligue de l’Est, et enfin sa visite chez les Nazes Goules, qui l’avait changée à jamais.
Ne voulant plus penser au passé, et s’inquiétant de l’avenir, la prêtresse profita du temps présent, huma l’air, écouta le silence reposant de cette forêt maudite, que seul un petit rongeur téméraire et quelques chouettes décaties osaient troubler.
Le capitaine Umnorix troubla cette quiétude et lâcha un juron choisi.

Et bien Capitaine ? Que nous vaut ce vacarme ? Vous savez que les autochtones n’aiment pas trop le bruit…

Pardonnez moi, ma dame. J’ai marché sur un truc mou et poilu. Ca chatouille.

Continuez à présent. Et en silence.

La procession progressa donc, les gardes gaulois à l’affût du moindre bruit ou mouvement suspect. Ils étaient déjà venus chez les goules, mais le danger et le mystère rôdaient partout.
La forêt s’estompa bientôt pour laisser place à une petite plaine qui menait à leur destination.
Le cimetière des goules, lugubre, fantomatique, attirant pour Iona et inquiétant pour ses gaulois, était ceint d’une barrière rouillée qui semblait à peine tenir debout.
Iona fit un geste et le groupe s’arrêta tandis qu’un homme ouvrait les tentures du palanquin. La prêtresse descendit lentement en regardant les alentours de ses grands yeux verts.
Elle s’éloigna un peu dans la forêt avec Umnorix pour lui parler en privé.

Umnorix, je suis inquiète. Cela ne m’arrive pratiquement jamais, c’est mauvais signe. J’ai besoin d’énergie.

Ma dame, puis je faire quelque chose pour vous ?

Oui, Umnorix. Réfléchissons un instant. Si je deviens une goule tu périras pour revenir à la vie en tant que mort vivant. Si je suis refusée, le déshonneur sera sur moi, et il sera juste que tu périsses. Dans les deux cas, ta mort est proche. Autant qu’elle serve à quelque chose.
J’ai besoin de ton sang, puissant Umnorix, pour me redonner vigueur et confiance.

Avant que l’homme ait pu comprendre tout ce que sa maîtresse disait, Iona lui avait passé une dague dans la carotide, et buvait son liquide vital.
L’ancien capitaine de la garde du temple s’écroula sans vie.

Je reviendrai te ranimer Umnorix, je te le promets.

Iona laissa ses autres gardes pantelants et poussa la porte de la grille du cimetière, qui grinça sinistrement, tandis qu’une chauve souris s’éloignait silencieusement de ce tapage.
Revigorée par le sang de son capitaine, la prêtresse avançait à grandes enjambées sans se soucier des milles yeux féroces qui l’observaient avec appétit derrière les pierres tombales.
Une pluie fine commença à tomber et détrempa rapidement ses longs cheveux et ses vêtements. Sous le poids de l’eau, elle gardait la tête haute, monolithe avançant dans une nuée liquide.
Elle arriva devant le mausolée principal sans avoir rencontré de seigneur Naze Goule, et les quelques zombies, squelettes et cadavres qui lentement l’entouraient gardaient leurs distances.
Elle n’était toutefois pas dupe, et savait que la majorité du clan NoS était là, attendant de voir ce qu’elle allait faire, et s’apprêtant à se repaître de sa chair si elle venait à faillir.
Elle sortit donc lentement sa lame, sans hostilité, et la planta dans le sol entre elle et la porte principale du mausolée.

Salut à vous, ô nazes goules éternelles !
Je viens à vous dans mon plus simple appareil, sans titre ni lettre de cachet, en tant qu’Iona.
Un jour, l’homme rêva d’un monde où tout serait possible, où l’éternité serait à lui pour se perfectionner.
Qui aurait pu croire que cela serait possible ?
Des êtres éternels vivent sur cette terre, quel honneur, quelle grandeur est la leur !
Moi, humble servante de mon peuple et de mon ego, aimerait rejoindre les rangs de ces puissances ténébreuses jouant de la destinée et du temps comme les enfants des gronderies de leurs parents.
Moi, faible Iona, m’estime, dans ma folie, suffisamment digne pour rejoindre ces noms illustres qui figurent sur ces épitaphes.
Je vous en conjure, venez faire entendre raison à cet orgueil qui me sert de loi, ou venez accréditer sa démesure, et acceptez moi en votre sein.

Iona baissa la tête, refusant de voir les anthropophages se rassembler autour d’elle.
Elle n’était plus maîtresse de son destin, mais quelque soit la décision qui serait prise, ce serait la meilleure et la plus juste, elle en était convaincue.

<HRP: J'ai sans doute 95% de chances d'être refusée, mais 5%, ca vaut le coup d'essayer >

[hrp] j'adore tes rp je pense un temps fou a les lire mes ils sont super bien ,moi je suis dans les 5% pour que tu vienne car tu as de l'ambition et on en trouve plus beaucoup des joueurs (joueuses) comme toi [/hrp]

je vais peut etre vous surprendre dame Iona mais vous avez aussi mon appuie ! Mes reserves venaient surtout du fait que je doutais de votre motivation puisque vous ne montiez pas trop vite dans le classement mais peut etre que votre motivation a changé : votre ecriture semlble le prouver... Je n'avais pas trop apprecié non plus que vous vous manifestiez juste apres mon attaque... Bon d'accord des villages à capturer j'en trouverai d'autres !

<HRP: je vous remercie de vos appuis. Quand à mon augmentation au classement, ma récente lenteur est due à la construction d'une armée digne du mordor. Euh, non, des nazes goules. Mais là je vais avoir des villages en plus, donc j'espère me développer plus rapidement.>

Je soutiens aussi, vive la conjugaison et l'orthographe! A mort les sans culottes.

<HRP: j'ai capturé un nouveau village, ce qui monte ma population à 2004 habitants. J'espère que cela pèsera dans la balance, et reste à votre disposition.>

super la tu devient interressants

Un vent...froid
Le silence

Le fantôme de Codix est là


Il avait entendu par delà les nimbes qu'un nouvel Hérault était arrivé sur les terres des NoS
Cela valait la peine d'un petit voyage..
La lecture des textes écrits et transmis par la 8éme Muse le ravit et bien qu'elle ne fût pas encore une grande guerrière, il pensa que tous clans avaient besoin d'un Hérault...Alors pouquoi pas les Nos..Mais cela ne le regardait plus....


Un vent ..Froid
Le silence....

Le fantôme de Codix s'est évaporé...

[HRP]Beau travail, comme une grande !!![/HRP]


La goule repugnante trop occupée à récuperer des lambeaux de chair romaine n'avait pas aperçu dame iona ! Pourtant le regard vainqueur de cette guerriere appelait à plus de considération ...


- he la goule répugnante viens voir qui nous rend visite ! Dame Iona : Elle nous ramène la tête d'un chef !

- Pour moi la tête, celle là elle est pour moi, j'espère qu'il reste les yeux
oups... Pardon dame iona je ne vous croyais pas si proche. Vous avez là un bien beau trophé qu'il vous faut garder précieusement... Donnez le moi que je le range avec les trésors de la crypte.
Je sens votre âme vous quitter de jour en jour, ne vous inquietez pas, vous vous rendrez vite compte qu'elle ne sert pas à grand chose, c'est tout au plus une source de soucis et d'embètements.

*Jusqu'ici le cadavre Ichi n'a jamais eu l'occasion de rencontrer Dame Iona, elle partait beaucoup trop tôt de la taverne quand ce dernier s'y rendais, et donc ils ne purent échanger quelques paroles. Le conseil des NoS avais statuer sur le sort de Dame Iona, il décida donc d'aller lui porter la nouvelle, ainsi que de parlementer quelque peu.*

Ichi débarqua dans la taverne, avec la puanteur légendaire qui le précédais.
Il se dirigea vers le bar :

- Tavernier ! J'ai faim, donnez moi le bébé romain le plus croustillant que vous avez. Je reviens d'une longue discution entre le haut conseil des NoS. Toujours ces candidatures, à débattre, mais celle ci fut particulièrement tendu. Donnez moi aussi deux verres de sang frais.

Le tavernier s'étonna de cette commande.

- Deux verres ? Mais qu'allez vous en faire ? Un ne vous suffit plus ?

- Taisez vous minable tavernier, pour qui vous prenez vous ? Faites ce que je vous dit et taisez vous, ou Gratouille se fera un plaisir de faire votre connaissance. Surtout qu'il se sent seul en ce moment avec le départ imminent de son maitre.

Sur ces belles paroles le cadavre se leva, et se dirigea en direction de la table ou était assise dame Iona et la goule répugnante mangeclous. Il prit une chaise et s'assieds.

- Désolez de vous interrompre dans votre discution, mais je suis porteur de nouvelle qui vous concerne.

Le visage de Dame Iona laissais paraitre son etonnement.

- Mais... qui etes vous ?
- Je me nomme Ichi, un des membres du grand conseil des NoS, tout comme notre amis commun mangeclous.
- Enchantée de vous connaitre, grand cadavre Ichi.
- Moi de même, Dame Iona.

Ichi qui s'impatienta commença à hurler sur le tavernier.

- Bon Tavernier ! Il viens ce bébé ! Et ce sang !
- Tout de suite monsieur.

Le tavernier servit le bébé et les deux verres. Mais une interrogation se posais à lui.

- A qui dois je servir le deuxième verre ?
- A la dame ici présente. Et amenez en un à mangeclous que l'on trinque tous ensemble !
- Merci bien cher cadavre, mais en quel honneur dois-je trinquer ?
- En l'honneur de votre future vie parmis les morts ! Vous voici devenus une NoS comme vous le souhaitiez tant !

Et ils trinquèrent dans la joie et la bonne humeur, verre sur verre...

avec un artefact ta candidature serait sure d'être accepté

Pas de problèmes, patwon!